Portrait
Stella FALDUTO
Publié le : 21/06/2019 - Sortir
Architecte de formation, Stella a depuis son plus jeune âge affectionné le dessin. Restée longtemps silencieuse au fond d'elle, cette passion a pleinement explosé lors de la naissance de son deuxième enfant. Stella Falduto a répondu à nos questions sur son parcours, son art et sa découverte de la ville de Rabat...
Quel est votre parcours ?
Comme la plupart des enfants, j’aimais dessiner, et j’ai rapidement su que je souhaitais faire un métier créatif. Assez naturellement je me suis dirigée vers des études d’architecture à Montpellier et au Politecnico de Milan.
Mon diplôme en poche, j’ai travaillé une dizaine d’années, dans la région montpelliéraine, au sein d’une agence spécialisée dans la réhabilitation de bâtiments publics et la restauration d’édifices religieux. Bien que riche et prenant, le métier me laissait une sorte de frustration, de ne pas maitriser tous les maillons de la chaine créative, une envie de plus d’immédiateté...
C’est à la naissance de mon deuxième enfant, que j’en ai pris conscience, et que j’ai fait le choix de revenir à mes premiers amours : le dessin.
Comment êtes-vous venue à la peinture ?
Je dirai plutôt qu’il s’agit de dessin aquarellé. Le dessin est très présent dans mon travail. Lors de mes études ont m’a appris à construire la perspective, c’est une sorte de déformation, j’aime bien laisser les traits de construction. Après seulement j’ajoute des touches de couleurs.
J’ai commencé par dessiner ma ville natale Nîmes, puis Arles, une ville voisine, avec l’envie de restituer les ambiances, à travers d’une série d’aquarelles sous formes de carnets de voyages : « Promenade dans Nîmes… dans Arles… dans Rabat ».
L’architecture m’a rendu sensible à la qualité des espaces urbains et des lieux publics. J’aime raconter une ville au travers de ses atmosphères, j’essaye de les saisir. J’aime quand les gens me disent qu’ils retrouvent le Rabat de leur enfance, ou le Rabat qu’ils aiment, au travers de mes dessins.
Quels sont vos projets aujourd’hui ?
J’ai en cours des commandes privées pour des institutions, des travaux d’illustration et l’envie de faire une série de dessins sur l’ensemble du Maroc, qui serait une « Promenade dans le Maroc ».
Quel lien avez-vous avec Rabat ?
J’ai un pied à Nîmes et l’autre à Rabat. Je suis entre deux continents, entre deux avions... J’ai suivi mon mari franco marocain au Maroc.
En réalité j’ai découvert Rabat il y a 20 ans, je me revois au Café Maure en train de me dire que si je devais vivre un jour au Maroc c’est à Rabat que j’aimerai être. Alors quand mon mari m’a dit qu’il avait une opportunité de travail au Maroc, j’ai dit : « d’accord, mais à la condition de s’installer à Rabat ! ».
La découverte de cette ville s’est accompagnée par l’envie de la dessiner. Rabat est inspirante, j’aime sa tranquillité, ses paysages au bord du Bouregreg, ses jardins, sa médina. En bref, j’apprécie son authenticité.